mardi 15 septembre 2009

GdO 2 - Révélations

Chapitre 9

Révélations

Cela faisait plusieurs heures que Wood attendait dans la chambre du rescapé de l'explosion quand la porte s'ouvrit, laissant passer le Fondateur, tandis que derrière lui, Wood apercevait le même guérisseur que précédemment qui s'éloignait. Le Fondateur referma la porte derrière lui et observa la chambre. Son regard s'arrêta sur le lit quelques instants, puis il se dirigea vers Wood.

- Alors ? demanda-t-il à voix basse. Quelque chose se nouveau ?
- Absolument pas, répondit Wood, également à voix basse. Ni intrusion forcée, ni réveil du patient. Somme toute, je viens de passer trois heures d'un ennui relativement profond.
- Oui, mais pour sa sécurité, il vaut mieux que quelqu'un soit là.
- Je sais. Et sinon, de votre côté, ça avance ?
- Non, dit le Fondateur. Rien sur cette baguette volée et il ne reste rien dans la maison qui puisse nous révéler des pistes intéressantes. En fait, la seule piste que nous ayons, c'est lui, ajouta-t-il en indiquant le survivant allongé sur le lit.
- Etrange de se dire que l'enquête repose sur lui, dit Wood. Je me demande ce qu'il en penserait si jamais il en était conscient...
- Aucune idée. Quoi qu'il en soit, plus il se réveillera vite, mieux ça vaudra...
- Ouais, pour une raison ou une autre.
- Et sinon, j'ai remarqué que AxeMan passait son temps avec sa main sur la poitrine tout à l'heure. Qu'est-ce qui lui arrive ?
- Eh bien, commença Wood. C'est juste un vieux souvenir d'il y a six ans... ça lui prend de temps à autre, mais rien de grave.

Wood ne savait pas vraiment quoi dire à ce sujet. Il était vrai que jusque là, du moins dans ce que AxeMan lui avait dit, il n'y avait pas à s'en inquiéter, mais d'après ce qu'il avait pu observer le matin-même, il y avait de grandes chances pour qu'il y ait beaucoup plus à s'en faire que ne le disait AxeMan. Cependant, il ne savait ce qu'il pouvait dire à ce sujet au Fondateur. Après tout, si AxeMan avait eu l'intention de le mettre au courant plus avant, il l'aurait fait lui-même, donc il s'en tiendrait aux faits connus de tous.

- Sa blessure faite par Ford ? dit le Fondateur en haussant les sourcils. J'espère pour lui qu'elle n'empire pas.
- Elle est restée la même durant six ans, alors je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant.

A ce moment, ils entendirent un léger bruit provenant de lit. L'homme bougeait légèrement et ils pouvaient distinguer que ses yeux était ouverts et parcouraient la pièce rapidement.

- Ah, dit Wood. Si tu pouvais aller chercher un guérisseur pour lui dire qu'il est réveillé, ajouta-t-il en se tournant vers le Fondateur.
- Je... très bien.

Le Fondateur sortit de la chambre, suivi de yeux par l'homme qui se trouvait dans le lit dont Wood se rapprochait et que s'assit sur une chaise qu'il amena à côté du lit. L'homme, après avoir retiré ses yeux de la porte fermée, les tournait à présent vers Wood. Sa bouche tremblait légèrement, comme s'il cherchait à parler sans arriver à trouver ses mots.

- Où suis-je ? arriva-t-il enfin à dire.
- A l'hôpital, répondit doucement Wood. Vous vous êtes trouvé sur le lieu d'une explosion, mais nous sommes parvenus à vous trouver alors que vous étiez encore en vie.
- Une... une explosion ? murmura l'homme.

Wood acquiesça d'un signe de tête.

- Et... comment va ma famille ?... ma femme ? ... mon fils ? ...
- Malheureusement, ils sont morts dans l'explosion.

Wood s'attendait à ce que l'homme fonde en larmes ou à ce qu'il exprime un chagrin extérieur quelconque, mais il se laissa simplement retombé sur son oreiller, le regard vide fixé vers le plafond. Il resta plusieurs secondes dans cette position puis regarda son bras droit. Ce fut après s'être aperçu de son absence qu'il parla de nouveau.

- Ce n'était pas un rêve, murmura-t-il.

Il resta comme cela, à marmonner toujours la même phrase jusqu'à ce que le Fondateur revienne, accompagné du guérisseur qui semblait avoir été assigné à ce patient. Le guérisseur alla au côté du rescapé.

- Comment vous sentez-vous ? demanda-t-il.
- Joyeux, répondit l'homme d'un ton qui ne l'était pas du tout sans bouger la tête. Très joyeux.
- Et si vous répondez honnêtement ? 
- Heureux, peut-être ? dit l'homme de plus en plus sombrement.
- Je ne sais pas, c'est à vous de me le dire.
- C'est pourtant comme ça qu'il faudrait que je me sente aujourd'hui, marmonna l'homme d'un ton lointain. Oui... C'est ça... Heureux...
- Et pourquoi devriez-vous vous sentir heureux ? demanda le guérisseur en lui prenant le pouls.
- C'est la tradition. C'est toujours ce qu'on se souhaite.
- Ce qu'on se souhaite ? dit Wood. A quelle occasion ?
- Je... je ne sais pas, dit l'homme en fixant toujours le plafond. Je ne sais plus. 

Il se recommença à prononcer toujours la même phrase : "ce n'était pas un rêve" sans s'arrêter. Il semblait ne plus avoir conscience de ce qui l'entourait. Le guérisseur pria Wood et le Fondateur de sortir de la pièce pour permettre au blessé de se reposer. Ils étaient presque sur le pas de la porte que l'homme marmonna autre chose, toujours plus pour lui-même que pour d'éventuels interlocuteurs.

- Diruption Maximus est la formule, disait-il d'une voix vide.
- Qu'est-ce que vous dites ? demanda Wood d'une voix forte en se retournant.
- Oui, c'est ça, continuait l'homme sans réagir à ce que Wood avait dit. Conserve-le au bout de la baguette et amplifie-le.

Wood s'était rapproché du lit sous les protestations vaines du guérisseur afin d'écouter attentivement ce que le survivant était en train de dire. Il avait reconnu ce qu'il avait dit au début et il voulait savoir ce qu'il allait pouvoir dire d'autre. Et pendant ce temps, l'homme continuait de marmonner, le regard vide fixé sur le plafond.

- Utilise un sort d'amplification de puissance, disait-il. Extensio Potentia. Autant de fois que possible... 

Wood écoutait et avait l'impression de commencer à comprendre ce qu'il se passait. Ou du moins, une partie de ce qui avait pu se passer.
L'homme tourna la tête vers Wood et le regarda dans les yeux.

- C'est mon anniversaire aujourd'hui, vous savez ? dit-il.
- Ah, dit Wood sans savoir quoi répondre.
- Oui, continua-t-il. J'ai eu trente-quatre ans tout à l'heure. N'est-ce pas une raison de se réjouir ?
- Je... peut-être, oui.
- N'est-ce pas une raison de se réjouir d'avoir une femme et un fils qui sont restés éveillés toute la nuit pour attendre mon retour d'une réunion de travail pour me fêter mon anniversaire ? demanda-t-il d'un ton sombre, distant.

Pour toute réponse, Wood se contenta de faire un signe de tête pour indiquer qu'il était d'accord avec ce qu'il venait de dire.

- Et pourquoi cela devait-il arriver aujourd'hui, dans ce cas ? demanda-t-il.
- Je ne sais pas, répondit Wood.

L'homme tourna de nouveau la tête vers le plafond.

- Excusez-moi, dit la voix du guérisseur à l'oreille de Wood. Mais il faudrait vraiment partir à présent. Il a besoin de se reposer.
- Je sais, dit Wood. Peut-être bien plus que vous ne pouvez l'imaginer.
- Que voulez-vous dire ?
- Une intuition. J'aimerais rester seul avec lui.

Le guérisseur regarda Wood en fronçant les sourcils. Puis il regarda l'homme allongé sur le lit.

- Très bien, dit-il. Mais uniquement vous. Et vingt minutes au maximum.
- D'accord, dit Wood. Merci.

Le guérisseur sortit, emmenant le Fondateur avec lui, ou plutôt forçant le Fondateur à sortir en même temps que lui, laissant Wood seul avec le blessé. Celui regardait toujours le plafond, ses lèvres bougeant légèrement, mais aucun son ne s'en échappant. Il resta comme ça plusieurs minutes.

- Excusez-moi, dit Wood. J'aurais une question à vous poser.

L'homme sembla l'entendre. Il cilla puis tourna la tête vers Wood.

- Oui ? demanda-t-il. Vous voulez savoir si je sais qui a tué ma femme et mon fils, je suppose ?
- Oui, dit Wood. Si cela ne vous...
- Je sais qui les a tué, soupira l'homme. Je le sais.
- Et, dans ce cas, de qui...
- J'étais retenu jusqu'à cinq heures du matin en réunion à mon travail, commença à raconter l'homme d'une voix monocorde. Une histoire de fraude qui a occupé mon bureau. A cinq heures, je suis parvenu à me libérer. Je savais que ma femme m'attendrait pour m'accueillir. Elle avait dit qu'elle le ferait.
« En chemin, j'ai perdu conscience de ce que je faisais. J'ai sûrement continué à marcher jusqu'à chez moi, ça ne fait aucun doute. Mais je n'étais plus seul. Il y avait cette voix dans ma tête. Une voix qui paraissait sympathique, amicale. Qui me libérait de tous mes soucis. Elle m'indiquait la marche à suivre. Rien n'avait d'importance que de suivre ce qu'elle me disait.
« Et puis, elle s'est mise à me dicter des sorts : "Lance ce sort, à présent. Diruption Maximus est la formule. Oui, c'est ça. Conserve-le au bout de la baguette et amplifie-le. Utilise un sort d'amplification de puissance, disait-il. Extensio Potentia. Autant de fois que possible... " Je lui obéissais. Elle pensait à ma place.
« Et là, j'ai entendu un cri. Un cri déchirant. Et je connaissais la voix. Je la connaissais très bien. Je suis sorti de ma torpeur. Je n'entendais plus la voix de ma tête, mais devant moi se tenaient ma femme et mon fils. Elle criait. Et elle me regardait en criant. Et là, j'ai vu ma main levée. Et ma baguette dans ma main. Devant elle, se trouvait une sphère. Comme le soleil, en plus petit. Je n'ai pas réfléchi. J'étais sur le pas de ma chambre. Je me suis réfugié derrière le mur. Mais la sphère suivait ma baguette. Et elle rétrécissait. J'ai... j'ai fait la seule chose à laquelle j'ai pu penser, j'ai voulu me débarrasser de ma baguette de l'autre côté du mur. J'avais complètement oublié que ma femme et mon fils s'y trouvaient. Et là, il y a eu un bruit assourdissant. Et je me suis réveillé ici, il y a peu, vous trouvant devant moi, à me poser des questions. Qui êtes-vous ?
- Je fais partie du groupe chargé d'enquêter sur les attentats qui touchent la ville depuis quelques temps, répondit Wood.

Celui-ci avait écouté ce que l'homme venait de raconter et un certain nombre de choses s'en trouvait expliquées. Mais il manquait toujours un point important.

- Est-ce que vous avez croisé quelqu'un sur le chemin, en rentrant chez vous ? demanda-t-il.
- Non, répondit l'homme. Non, je ne crois pas.
- Et... cette voix ? Pourriez-vous la reconnaître si vous l'entendiez à nouveau ?
- Je ne sais pas. S'il vous plaît, j'aimerais me reposer.
- Oui, dit Wood en se dirigeant vers a porte. Je comprends parfaitement.
- Est-ce que vous savez ce que je vais devenir ?
- Je n'en ai aucune idée, dit Wood. Cela dépendra de ce que nous déciderons.
- Bien, dit l'homme d'un ton distant. Bien.

Wood sortit de la chambre et se précipita vers la sortie de l'hôpital, hélant le Fondateur au passage et lui disant de se rendre au Temple le plus vite possible. Celui-ci sortit de l'hôpital en même temps que Wood et tandis que Wood décollait dans la direction de la maison ayant subie l'attentat, le Fondateur décolla dans la direction du Temple.
Wood atterrit dans la rue à quelques distances de la foule regroupée près de la maison. Il y entra sans faire attention à la foule et trouva Félix occupé à fouiller le salon. Il lui dit de partir vers le Temple puis ressortit et essaya de localiser AxeMan parmi les personnes réunies devant la maison, mais n'y parvint pas. Il s'éloigna alors puis décolla en direction du Temple devant lequel il atterrit très peu de temps après. Il posa son balai au sol puis rentra dans le Temple. Après avoir ramassé sa baguette, il se dirigea dans la salle du conseil dans laquelle se trouvaient déjà le Premier Consul, le Fondateur, Nast et AxeMan.

- Ah, Wood, dit le Premier Consul quand celui-ci entra. Le Fondateur nous a dit que tu voulais une réunion d'urgence.
- Oui, en effet, dit Wood à moitié essoufflé.
- Le survivant de l'attentat de ce matin a donc révélé quelque chose d'utile ?
- On peut le dire, acquiesça Wood. Aussitôt que Félix sera là, je vous exposerai les faits.
- Je suis là, dit Félix qui venait d'entrer dans la salle du conseil. Je suppose qu'on peut donc commencer.
- Très bien, dit Wood.
- Et donc ? demanda le Fondateur.
- Et donc, l'Imperium.
- L'Impérium ? répéta le Fondateur.
- Oui. On tenait une partie de la vérité depuis un certain temps. Les personnes devenant les "cadavres principaux" sont belles et bien celles qui font exploser. Mais il nous manquait la raison. On pensait à un réseau développé de personnes. Mais en fait, à chaque fois, elles se sont retrouvées à accomplir l'acte sous la contrainte d'un Impérium.
- Et comment peux-tu en être aussi sûr ? demanda le Fondateur.
- J'ai déjà été soumis à un Impérium et je sais reconnaître ses effets quand on me les décrit. Un sentiment d'absence. Une voix intérieure pensant pour nous, nous dictant nos actes. Tout ça, notre homme l'a vécu ce matin.
- Et dans ce cas, il a dû te dire comment il a pu survivre ?
- Oui, acquiesça Wood. Sa femme et son fils ont crié quand il a commencé à jeter le sort et ça l'a tiré de son état second dans lequel l'imperium le plongeait.
- Dans ce cas, l'imperium lancé ne devait pas être extrêmement puissant, dit AxeMan. Il est rare que quelqu'un puisse se libérer si facilement de l'emprise de ce sort.
- D'après ce qu'il a dit, c'est le fait d'entendre sa femme crier qui l'a fait sortit. Il obéissait à une voix, mais il en a entendu une qu'il connaissait mieux à côté.
- Ouais, admettons, dit AxeMan. Et il sait quels sorts il a utilisé ?
- Il se souvient de ce que la voix lui a dit, dit Wood. Il a utilisé un sort d'Hyperexplosion auquel il a ajouté des amplificateurs de puissance.
- Un sort d'Hyperexplosion ? dit Nast. En quoi cela consiste-t-il exactement ?
- Disons que le lanceur produit une espèce de source d'énergie à l'aide de sa baguette et cette source finira par exploser quand elle se sera contractée totalement. Un sort d'assez haut niveau.
- Je vois, dit Nast. Et donc, il faut que la personne qui ait lancé l'Imperium puisse connaître ce sort.
- Oui, dit AxeMan. Une méthode d'ailleurs assez astucieuse d'envoyer quelqu'un à la mort à notre place. Si l'imperium lancé est suffisamment puissant, la personne agira exactement comme le lui dit le lanceur. Et il n'aura qu'à décrire exactement la manière de lancer le sort pour que l'autre puisse le faire.
- Mais cela nécessite un sort qui n'admet aucune perturbation extérieure, dit Félix. La moindre pourrait faire échouer le sort que la victime doit lancer.
- En effet, confirma AxeMan. Cela suppose que nous avons à faire à quelqu'un qui sait ce qu'il fait avec ses Imperium. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est cette histoire de sorts d'amplification de puissance. C'est un sort que très peu de personnes connaissent.
- Et en quoi consiste-t-il exactement ? demanda le Premier Consul.
- C'est assez difficile à expliquer, car cela dépend énormément du sort sur lequel on l'emploi, expliqua AxeMan. Mais dans la majorité des cas, comme son nom l'indique, il ne fait qu'augmenter la puissance du sort. Cependant, il sera très dur à utiliser dans la plupart des cas, car il faut l'utiliser sur le sort avant qu'il n'ait fait ce qu'il devait faire. En gros, cela s'applique bien dans le cas de l'Hyperexplosion car le sort reste en suspens quelque temps, et on a tout le loisir d'en augmenter la puissance avant l'explosion.
- Je vois, dit le Premier Consul. Autrement dit, nous avons à faire à quelqu'un qui peut avoir une forte puissance magique, mais qui à également une forte connaissance dans les sorts de très haut niveau.
- Reste-t-il une possibilité pour qu'il mente et qu'il essaie de se couvrir en inventant cette histoire ? demanda le Fondateur.
- Je ne sais pas, répondit Wood. Si je devais me prononcer, je dirais qu'il dit la vérité. Il semblait ne plus vraiment avoir l'envie de continuer, si vous voyez ce que je veux dire.
- Bien. Reste maintenant la question de ce que nous allons faire de lui.
- C'est-à-dire ? demanda Félix.
- Le peuple réclame un coupable depuis un certain temps et nous avons quelqu'un qui avoue avoir tué sa femme et son fils dans l'un de ces attentats. Si la rumeur se répand, il sera pris pour cible par la population, de toute façon. Alors qu'en faisons-nous ?
- Il pourrait rester à l'hôpital, suggéra Nast. Sous la protection de la police.
- Non, dit le Fondateur. L'hôpital n'est pas un endroit adapté pour garder quelqu'un à l'écart des autres dans son propre intérêt. Il risquerait d'y avoir des dégâts collatéraux trop importants et, de plus, les guérisseurs ne sont pas des guerriers et n'ont pas appris particulièrement à se battre.
- Dans ce cas, il y a toujours le commissariat, dans une des cellules, suggéra AxeMan. Ce ne sera pas bien accueillant, mais il y aura toujours plusieurs policiers à proximité pour assurer sa protection.
- Oui, dit le Fondateur. Et si les gens se posent la question, ils auront l'impression que l'on fait enfin quelque chose, ça les calmera peut-être.
- Bon, dans ce cas, tout le monde est d'accord pour le commissariat ? demanda AxeMan.
- Pas d'objection, dit le Premier Consul.
- Pas plus, dit Wood.
- De même, dit Félix.
- Il faudra lui trouver une cellule pour lui seul, mais on devrait pouvoir s'arranger, dit Nast.
- Bien, et sinon, toujours aucune nouvelle de la campagne de recherche ?
- Non. Mais on finira bien par avoir quelque chose d'intéressant et surtout d'exploitable.
- Bon, dans ce cas, la réunion est terminée, déclara le Fondateur. L'homme ayant survécu à l'attentat de ce matin sera transféré durant la soirée dans une des cellules du commissariat dans laquelle il passera la nuit et, si son état de santé le lui permet, il y restera jusqu'à ce que toute menace pouvant peser sur lui ait disparu. Messieurs, vous pouvez disposer.


1 commentaire:

Tocsin a dit…

Bonne lecture,

Tocsin