mardi 25 août 2009

GdO 2 - Souvenirs

Chapitre 7

Souvenirs

Wood se réveilla à cinq heures du matin le lendemain, soit beaucoup plus tôt que ce qu'il avait fait ces derniers temps, mais il avait pris une décision quant à ce qu'il ferait si jamais un attentat devait avoir lieu ce jour-là. Il s'habilla afin d'être prêt à partir le plus vite possible et descendit prendre un petit-déjeuner dans la cuisine. En passant devant une des fenêtres, il aperçut de la lumière dans la maison en face de la sienne, celle occupée par AxeMan depuis quelques jours. Il mit de l'eau à chauffer et observa l'extérieur. Le temps était complètement dégagé : des étoiles brillaient d'une lueur froide dans le ciel et du gel était répandu dans l'herbe, d'après ce que Wood pouvait voir dans l'obscurité.
L'eau se mit à bouillir et Wood se détourna de la fenêtre pour aller se servir une tasse de café noir, afin d'être sûr de pouvoir tenir la journée, ou du moins, la matinée. En repassant devant la fenêtre, il remarqua que la maison de AxeMan était désormais éteinte, mais il ne s'y attarda pas et alla s'asseoir à sa table.
Cinq heures dix. Si cela restait comme d'habitude, il en avait pour au moins une demi-heure à attendre que l'attentat ait lieu, si jamais il avait lieu. Wood fixa sa tasse de café d'un regard à moitié vide. Une demi-heure. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu autant de temps inoccupé de suite pour la simple raison que ses journées se limitaient souvent à restaurer des livres du Dôme sans arrêt quand il n'était pas en réunion avec le Conseil des Cinq ou sur une scène d'attentat. Il regarda autour de lui et s'aperçut que cela pouvait se sentir rien qu'en regardant l'état de sa cuisine : vaisselle sale entassée, sol taché en de nombreux endroits et d'autres aspects qui permettaient de dire que le propriétaire du lieu ne s'occupait plus vraiment de l'entretien des lieux.
Wood but une gorgée de café, plus pour s'occuper l'esprit qu'autre chose. Le goût le surpris étrangement, comme si cela faisait un temps extrêmement long qu'il n'en avait pas bu, comme s'il le redécouvrait. A bien y réfléchir, il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait vraiment bu du café car les dernières fois qu'il s'en était servi, le café était simplement resté à refroidir dans la tasse sans jamais être bu. Il réfléchit pour essayer de se souvenir. Il avait l'impression que cela faisait des siècles. Et pourtant...
Il se souvint d'une fois où il en avait bu. Le matin de deuxième attentat sous la responsabilité du Conseil. Pour se tenir éveillé, justement, car il n'avait pas dormi cette nuit-là... Wood secoua la tête. Il avait passé ces dernières semaines à essayer de ne pas penser à cette journée, justement, et voilà que, laissé à lui-même, c'était presque la première chose qui arrivait, comme il l'avait souvent craint. Il tenta de chasser cette pensée, mais elle s'incrustait dans son esprit de plus en plus.
Le premier Consul était venu l'avertir, comme d'habitude, qu'un nouvel attentat avait eu lieu et, comme la fois précédente ils s'étaient tous retrouvés dans le quartier général des Gardiens afin que le Premier Consul leur donne le rapport préliminaire des policiers envoyé sur le lieu de l'attentat. Wood était entré dans la salle et avait pris un café, son dernier, semblait-il, avant très longtemps, du moins le dernier qu'il boirait. L'entrée de Félix dans la salle, le regard sombre. Tout comme Wood, il se souvenait encore à ce moment-là de leur première scène d'attentat et il était clair qu'il ne souhaitait pour rien au monde y être confronté à nouveau.
Wood ferma posa sa tasse sur la table de la cuisine, se leva, et se mit à faire les cent-pas dans la cuisine pour essayer encore de chasser ce souvenir. Mais il était tenace car trop longtemps refoulé dans le fond de son esprit, un peu comme si le souvenir demandait des comptes à Wood, comme s'il souhaitait le faire souffrir encore plus que ce qu'il ne souffrait actuellement. Il regarda sa montre. Cinq heures et demie. Wood s'arrêta devant sa fenêtre et posa sa tête contre la vitre. Le contact était froid.
Froid... C'est un peu ce que Wood avait ressenti quand le Premier Consul avait annoncé la rue dans laquelle l'attentat avait eu lieu. Les regards qui se tournaient vers Wood alors qu'il sautait sur ses pieds, renversant sa chaise et son café sur lui, sans pour autant sentir la chaleur brûlante du liquide qui s’infiltrait dans ses vêtements. Il avait d'autres choses sur lesquelles s'inquiéter.
Le Fondateur qui lui demandait ce qu'il avait. Le regard de compréhension dans les yeux de Félix qui, d'une certaine manière, lui disait de ne pas s'inquiéter. Il aurait tellement aimé ne pas avoir à s'inquiéter...
Wood avait repris son parcours désordonné de sa cuisine. Il secoua une nouvelle fois la tête mais rien n'y faisait : quoi qu'il fasse, ce souvenir revenait sans cesse, impossible à chasser et Wood en arriva à se demander comment il avait réussi à le contenir durant tout un mois. Peut-être n'aurait-il pas dû le contenir, car il semblait s'être renforcé avec le temps ainsi que la puissance de l'effet qu'il pouvait avoir sur lui.
Il heurta la table. Douleur dans la jambe. Bruit de casse. La tasse de café non vide était tombée sur le sol suite au choc. Wood sortit sa baguette et répara la tasse qu'il reposa sur la table après s'être penché pour la ramasser. Le café était toujours répandu au sol dans une flaque sombre. Une flaque qu'il serait possible, dans l'obscurité, de confondre avec les tâches de sang que Wood découvrit quand il entra en premier dans la maison où l'attentat avait eu lieu.
Wood se releva, fit un mouvement de baguette pour nettoyer la flaque de café répandue sur le sol. 

Un grondement sourd. 

Wood se retourna vers la fenêtre. Il lui semblait bel et bien avoir entendu quelque chose dehors, relativement loin. Il resta immobile pendant quelques secondes à fixer l'extérieur puis se précipita vers la porte d'entrée, attrapa sa cape qui se trouvait suspendue à côté de la porte et sortit rapidement de chez lui.
Le froid qui régnait le mordait, mais il ne s'arrêta pas vraiment pour s'en inquiéter et courut vers le quartier général des Gardiens. Il ne s'y arrêta pas, mais le dépassa pour se retrouver face à d'autres maisons. Celle d'Ed et Cécile et celle de Bill. Toutes les deux étaient éteintes. Wood passa derrière les maisons toujours en courant, traversa le peu de forêt entourant les maisons des gardiens et se retrouva au bord de la falaise bordant le plateau. Il regarda autour de lui afin d'essayer de voir s'il pouvait identifier l'endroit d'où le bruit était parvenu. En face de lui et à sa gauche se trouvaient les quartiers résidentiels, là où une explosion aurait le plus de chance de s'être produite.
Il ne voyait pas grand-chose dans l'obscurité ambiante mais il repéra assez vite des volutes de fumées s'élevant dans le quartier résidentiel ouest. Une fumée bien plus importante que ne le serait celle d'un feu de cheminée...
Wood se retourna et repartit en courant vers le quartier général, ou tout du moins, vers le local à balais. Quand il arriva devant, il trouva la porte ouverte. Il vit une silhouette à l'intérieur du local et, d'après ce qu'il pouvait distinguer, la personne se tenait la poitrine.

- AxeMan ? demanda Wood.
- Que... ? grogna celui-ci. Wood, qu'est-ce que tu fais là ?
- Je pourrais te poser la même question, répondit Wood. Ta douleur à la poitrine ?
- Ouais, dit AxeMan dans un grognement. M'a surpris alors que je revenais.

Malgré l'impossibilité de distinguer son visage dans l'obscurité régnant dans le local, Wood devinait, à la voix de AxeMan que celui-ci serrait les dents pour parler.

- Tu tiendras le coup ? lui demanda Wood.
- T'en fais pas, répondit AxeMan sur le même ton. Pas la première fois.
- Ca fait pourtant longtemps que je ne t'ai pas vu souffrir comme ça...
- Ca ne dure jamais très longtemps, dit AxeMan d'un ton légèrement détendu. Là, tu vois, ça passe, ajouta-t-il en soufflant sans pour autant baisser la main qui tenait sa poitrine. Et donc, qu'est-ce que tu fais là ?
- Tu n'as pas entendu l'explosion ? lui demanda Wood.
- L'explosion ? Non, je...
- Tu es resté combien de temps là-dedans à souffrir ? demanda Wood d'un ton incrédule et légèrement apeuré.
- Je... je ne sais pas, admit AxeMan. Quelle heure est-il ?
- Six heures moins le quart.
- Dans ce cas, dit AxeMan, ça fait dix minutes. Mais tu parlais d'une explosion ?
- Oui, confirma rapidement Wood. Dans le quartier ouest, d'après ce que j'ai pu voir.
- Dans ce cas, on ne perd pas une minute, dit brusquement AxeMan en attrapant un des balais accroché au mur.

Wood prit un des balais également et décolla quasi-immédiatement à la suite de AxeMan dans la direction qu'il venait d'indiquer. Une fois en l'air, Wood eut du mal à ignorer plus longtemps le froid qui régnait. Celui-ci le piquait à chaque endroit de peau découverte alors que lui et AxeMan fonçaient vers l'endroit d'où s'élevait la fumée. Avant tout le monde. 
Wood était aussi parti avant tout le monde lors de cet attentat. Félix, les Consuls et Nast qui essayèrent de le rattraper ou de lui dire d'attendre. Mais Wood ne les entendait plus depuis l'instant où le Premier Consul avait annoncé le lieu de l'attentat.
Wood secoua la tête pour se reconcentrer sur l'affaire présente et remarqua que AxeMan était descendu et était sur le point d'atterrir et il descendit lui aussi à proximité de l'endroit qu'ils cherchaient à atteindre. De ce qu'ils pouvaient voir, quelques personnes étaient déjà réunies devant la maison d'où sortait la fumée. Alors que Wood et AxeMan avançaient vers la maison, ce dernier se retourna vers Wood en montrant une maison en ruine à leur gauche.

- Il y a déjà eu un attentat ici ? demanda-t-il.
- Oui, dit Wood en regardant les ruines. Il y a deux semaines.
- Cette ville va finir par partir en ruine, soupira AxeMan.

Ils continuèrent à avancer et finirent par distinguer la maison touchée par l'attentat. Elle semblait en relativement bon état par rapport à ce que Wood était habitué à découvrir car seul une ouverture de la taille d'une simple porte était visible dans la façade du bâtiment, et de la fumée sortait par ce trou. Les personnes réunies autour de la maison se retournèrent et quelques unes se précipitèrent vers eux.

- Lâchez les fauves, marmonna AxeMan avant que les gens n'arrivent à sa portée.
- Excusez-moi, dit l'une des personnes à Wood, mais vous êtes une des personnes en charge de l'enquête ? Il me semble que je vous reconnais d'il y a deux semaines.
- Oui, répondit Wood.
- J'ai quelque chose à vous rapporter, continua l'homme.

Wood jeta un regard vers AxeMan qui acquiesça d'un signe de tête.

- Eh bien, dans ce cas, veuillez rapporter ce que vous avez à dire à mon collègue, dit Wood en indiqua AxeMan d'un signe de tête.
- Très bien, dit l'homme en regardant AxeMan.

Wood continua à avancer, laissant AxeMan interroger l'homme et la foule qui pouvait se trouver autour d'eux. Quelques rares personnes dans la maigre foule lui demandèrent où en était l'enquête quand il passa, tandis qu'un autre lui dit que, de toute façon, le pouvoir était corrompu et que l'enquête n'avancerait pas tant que de nouveaux Consuls ne seraient pas élus. Wood répondit par les phrases classiques disant que la foule serait tenue au courant en temps et en heure de l'évolution de l'enquête.
Il entra dans la maison qui ne disposait d'aucun jardin et posa le balai contre le mur à côté de la porte d'entrée. Etrangement, l'entrée semblait être relativement intacte et seule une porte étendue au milieu du passage et une fissure dans le mur de droite pouvaient indiquer en cet endroit que quelque chose s'était produit là.
Wood avança précautionneusement dans la direction vers laquelle il supposait que l'explosion avait eu lieu. La première salle par laquelle il passa, à droite du hall d'entrée, était dévastée. Le mur en face de l'entrée de la salle était détruit et seuls quelques pans laissaient entrevoir sa présence. Le mobilier présent dans la salle, table, chaises... Tout était détruit. Et parmi les débris de la table, se trouvait ce qui semblait être un gâteau. Intact, du moins avant l'explosion. Il avança entre les débris en regardant autour de lui à la recherche de ce qu'il espérait pouvoir trouver : des survivants. 
C'est-à-dire la même chose que ce qu'il avait cherché lors de l'attentat présent dans ce souvenir. Avançant à l'aveugle dans les ruines fumantes d'une maison qu'il connaissait bien. Regardant autour de lui à la recherche d'une indication comme quoi elle pourrait avoir survécu. Trouvant, sous un trou de plafond une flaque de sang qui continuait de se remplir par des gouttes qui y tombaient. Montant l'escalier en courant tout en entendant Félix l'appeler à l'entrée. Ouvrant la porte de la chambre.
Wood secoua la tête. Il était de nouveau dans la maison où avait eu lieu le dernier attentat. Il s'était rapproché du reste du mur explosé. Il leva la tête. Un morceau de plafond s'était effondré par manque de soutien. De l'autre côté du mur se trouvait ce qui ressemblait à la chambre. Le lit semblait être détruit et quelques morceaux de murs étaient répandus dessus, mais pas suffisamment pour cacher un éventuel corps. Sur sa droite, le mur donnait sur l'extérieur et le trou dans le mur. L'explosion devait donc avoir eu lieu à proximité.
Le regard de Wood s'attarda dans un des coins de la salle. Quelque chose qui ressemblait à un corps. Ou peut-être deux. Wood s'approcha lentement et s'agenouilla à proximité des corps. Il s'agissait du corps d'une femme et de son fils, âgé d'une dizaine d'années, au maximum. 
C'était d'ailleurs ce qu'il avait retrouvé ce jour-là, un mois plus tôt dans la chambre. Etendu devant la porte de la chambre, s'était trouvé le corps de la fille, d'une dizaine d'années elle aussi, de la femme se trouvant au milieu de la pièce. Un corps semblable à celui de tous les cadavres principaux qui avait été et qui allaient être retrouvé dans les attentats. Wood ne voulait pas regarder mais pourtant, son regard avait été attiré vers le cadavre déchiqueté car il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait bien celle qu'il espérait retrouver vivante. Il s'était laissé tomber à genou, puis au sol, parmi les débris à peine conscient de ce qu'il pouvait faire. Hurlements intérieurs. Et extérieurs.

- Wood ?

Celui-ci sentit des mains le saisirent par les épaules et le secouèrent légèrement et il se rendit compte qu'il était tombé à terre. Une fois de plus. Rattrapé par ce souvenir. Il regarda autour de lui et aperçut AxeMan qui était penché sur lui.

- Ca va ? demanda celui-ci.
- Je... je ne sais pas, répondit Wood.
- Tu la connaissais ? demanda AxeMan en regardant la femme qui semblait tenir son fils dans ses bras, une expression de frayeur et de peine sur le visage.
- Non. Non, je ne crois pas.
- Tu étais en train de pleurer et de hurler à côté de son cadavre, pourtant, dit AxeMan légèrement inquiet en regardant Wood dans les yeux.
- Quoi ? Je... je n'en avais pas conscience..., dit faiblement Wood.
- Combien de temps ça a duré ? demanda AxeMan.
- De quoi ?
- Ta relation avec cette femme.
- Je viens de te dire que je ne la connaissais pas, lui rappela Wood.
- Pas elle, l'autre..., commença AxeMan en hésitant, celle de ton souvenir.
- Je croyais que tu ne lisais pas dans mon esprit ?
- Crois bien que je suis désolé, mais ce souvenir sortait carrément de ton esprit, dit faiblement AxeMan. Je n'ai pas souhaité le voir.
- Quatre ans, répondit Wood.

Ils restèrent sans rien dire pendant plusieurs minutes, puis Wood soupira et se releva.

- Et donc, demanda Wood, que voulait nous dire l'homme à l'extérieur ?
- Qu'il avait entendu un grand cri dans la maison juste avant l'explosion, répondit AxeMan en se relevant à son tour.
- Autre chose ?
- Non, dit AxeMan. A ce moment-là, je t'ai entendu hurler à l'intérieur et je me suis précipité pour voir ce que tu avais.
- Je vois. Dans ce cas, continuons de fouiller.

Wood regarda la femme et son fils. Ils semblaient avoir été projetés contre le mur. Wood avait du mal à regarder ailleurs que vers eux et faisait de son mieux pour ne pas sombrer à nouveau comme il venait de le faire.

- J'ai trouvé quelque chose, dit AxeMan.

Wood se retourna. AxeMan se trouvait près des débris tombés du plafond et était agenouillé à côté de quelque chose de rougeâtre.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Wood.
- C'est... une main, répondit sombrement AxeMan. Une main tenant une baguette.
- Est-ce que... est-ce qu'elle est reliée à un corps ?
- Non, dit AxeMan en secouant la tête. Sans aucun doute la main du principal.
- Peut-être, dit Wood. Il devrait se trouver non loin, dans ce cas.
- Le tas de décombres, dit AxeMan en montrant le tas de morceaux de mur et de plafond, c'est le seul endroit qui pourrait être suffisamment gros pour cacher un corps.

Wood se recula et sortit sa baguette tandis que AxeMan tendait le bras dans lequel apparut une de ses baguettes. Ils écartèrent avec précaution les morceaux qui étaient entassés et trouvèrent finalement un corps sous les décombres. Wood s'avança et observa l'homme qui était étendu. Il ne présentait aucune des caractéristiques habituelles des cadavres principaux : le corps était intact, sauf au niveau du bras droit auquel il manquait une bonne moitié, et il ne présentait aucune trace apparente de brûlure. L'homme était complètement habillé et portait une cape, comme s'il venait de rentrer chez lui.
Il sembla soudain à Wood de voir un mouvement de poitrine chez l'homme et il posa deux doigts sur son cou. A ce moment, quelques policiers entrèrent dans la maison, trouvant AxeMan et Wood agenouillé à côté d'un corps, Wood cherchant le pouls de celui-ci.

- On ne vous attendait pas avant au moins dix minutes, dit un des policiers.
- On a préféré venir rapidement, répondit AxeMan.
- Et c'est une chance, dit Wood en relevant la tête. Celui-ci est vivant.


1 commentaire:

Tocsin a dit…

"Chapitre plus porté sur l’aspect psychologique de Wood, une fois n’est pas coutume cela a lieu un matin de découverte d’attentat"

Bonne lecture,

Tocsin