dimanche 16 août 2009

GdO 2 - Une Nouvelle Piste

Chapitre 6

Une Nouvelle Piste

Deux jours s'étaient écoulés depuis le dernier attentat. L'orage de ce jour là s'était dissipé pour laisser place à un ciel plus clément quoique couvert de minces voiles de nuages et une légère brise soufflait depuis le matin, prompte à rafraîchir brutalement toute personne ayant oubliée le fait qu'ils se trouvaient à la fin de la mi-automne.
Dans la salle du conseil du Temple se trouvaient, réunis autour de la table centrale, Wood, Félix, Nast, le Premier Consul et le Fondateur. Ils avaient passé la matinée à se repasser tous les indices qu'ils avaient pu trouver depuis le début de cette affaire afin de tenter d'y trouver une solution potentielle. L'absence de AxeMan, inexpliquée, avait été remarquée au début de la réunion par un Fondateur relativement sur les nerfs.

- N'avait-on pas averti tout le monde que l'on se réunirait ce matin ? avait-il demandé, la voix légèrement tendue derrière laquelle on pouvait sentir un énervement contenu.

Cela n'allait plus être mentionné pendant le reste de la réunion mais le Fondateur jeta fréquemment des regards vers le siège vide qu'aurait dû occuper AxeMan.
Il leur sembla que ce qu'il faisait ne servait à rien. Ils ne possédaient que peu d'indices qui pourraient leur être réellement utiles, et encore, c'était beaucoup dire. Ils savaient que ce qui causait l'explosion, un sort d'une grande puissance sans aucun doute, se produisait à l'intérieur des maisons touchées. Ils savaient qu'une personne était particulièrement touchée, beaucoup plus que les autres, lors de chaque attentat. Cela avait donné naissance à deux théories qui ressortaient plus souvent que les autres.
La première consistait à supposer qu'à chaque fois, une personne avait eu une cible particulière et qu'il l'avait abattu quelque soient les dégâts qui pouvait s'en suivre. L'hypothèse avait ses faiblesses comme le fait que le coupable devrait soit posséder une protection magique très puissante lorsqu'il lançait le sort, si jamais il se trouvait à proximité, soit le fait qu'il lui fallait lancer le sort de plus loin, même si cette deuxième solution était possible. Seulement cette solution correspondait avec l'hypothèse d'une unique personne à moitié folle derrière tout cela.
L'autre hypothèse majeure consistait à supposer que les victimes principales des attentats n'étaient autres que les lanceurs de sorts. Cela expliquerait de manière satisfaisante le fait que leurs corps soient dans un tel état mais, en plus d'apporter une possibilité d'organisation secrète derrière les attentats, il restait le fait que les attentats n'avaient pas été revendiqués qui avait tendance à faire diminuer la probabilité de cette hypothèse.
C'était en tout cas les arguments que Wood utilisait pour se défendre de cette hypothèse, plus pour une question personnelle que pour une raison de bon sens. Lors de sa première scène d'attentat, il avait émis cette hypothèse et elle avait été accueillie avec un enthousiasme retenu. Retenu à cause de ce que cela pouvait impliquer au niveau d'un éventuel réseau au sein de l'Empire, mais un enthousiasme tout de même dû au fait que l'hypothèse était vraisemblable. Cependant, à la surprise de tous, après le quatrième attentat dans l'Empire, soit sa deuxième scène de crime, Wood avait abandonné la possibilité de cette hypothèse bien que rien n'ait pu véritablement faire changer de vue sur les lieux et dans les indices retrouvées. Il était revenu à la toute première hypothèse qui avait été soulevée
Toutefois, le Conseil des cinq était resté convaincu depuis le début que tous les attentats ne dissimulaient qu'une seule et même personne, quelle que fut la méthode que celle-ci utilisait.
Une nouvelle idée, pas quant à la méthode mais quant à la personne derrière tout ça, intervint vers midi.

- Il y a toujours la possibilité qu'il suive ses victimes dans la rue, disait Wood. Qu'il les prenne au hasard.
- Quand bien même, cela n'explique pas comment il pourrait survivre à ses propres sorts de déflagration, ou quels qu'ils soient, réfuta le Premier Consul.
- On en a déjà parlé, répondit Wood, il pourrait très bien se...
- Des sorts de déflagration ! s'exclama brusquement le Fondateur.
- Quoi ? lui demanda le Premier Consul en se tournant vers lui. Tu vois une autre possibilité ?
- Ce n'est pas ça, dit le Fondateur en hochant la tête. Mais des sorts de déflagration suffisamment puissants pour tuer un grand nombre de personnes, on en connaît une. Suffisamment puissant, en tout cas, pour tuer une Gardienne et cinq policiers en un coup.
- Tu ne pense quand même pas à celui qui nous a pris Leanne tout de même ? demanda Félix.
- Tout à fait, dit le Fondateur.
- Mais..., commença Wood. Il doit errer dans le monde, sans souvenir, une épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête. Comment pourrait-il... ?
- Nous savons tous que les sorts d'amnésie ne sont pas infaillibles et qu'il est possible de les inverser, dit le Fondateur. Il suffit qu'il soit tombé sur un sorcier suffisamment compétent pour remarquer qu'il avait une amnésie et le tour est joué. Il se sera ensuite souvenu avoir fait ce Serment Inviolable et donc qu'il était dans l'incapacité de parler à qui que ce soit de son... problème...
- Et il serait revenu pour se venger, tu penses ? demanda le Premier Consul
- Je ne sais pas, admit le Fondateur. Mais cela reste une piste intéressante, non ? La méthode utilisée correspond avec notre homme. Le fait qu'il ne fasse aucune revendication aussi, car il serait obliger de parler de cette nuit-là. Et enfin, il est obligé de travailler seul.
- Ca se tient, dit le Premier Consul. Quelqu'un se souvient-il de son nom ?
- Non, répondit Wood. Il ne me semble pas qu'on lui ait demandé. Après la bataille, il était déjà difficile de retenir Luce pour éviter qu'elle ne le tue sur place pour ce qu'il avait fait à Leanne.
- Ouais, confirma Félix. Leanne et Luce étaient comme deux doigts de la main. La décision qui a suivi est tombée vite, sans grande concertation.
- Bon, dans ce cas, il nous faudra un portrait robot. Nast, est-ce que vous avez encore cela au commissariat ?
- Normalement, oui, dit Nast. Dans les dossiers secrets, on conserve toutes les photos des grands condamnés. On devrait pouvoir trouver ça. Pour une campagne de placardage, je suppose ?
- Oui, dit le Fondateur. Tout le monde est d'accord, je présume ?
- C'est la seule piste que nous avons depuis longtemps, répondit Félix. Si jamais elle peut se révéler fructueuse, on n'a pas le droit de passer à côté.
- Je suis d'accord, dit Wood.
- Moi aussi, dit Nast.
- Très bien, dit le Premier Consul. Et cette campagne aura peut-être l'avantage de montrer aux gens qui nous travaillons sur l'affaire.
- Bon, dit Nast. En s'y mettant bien, on devrait réussir à placarder les affiches dans la ville dans l'après-midi. Je transmettrai également la photo aux différents journaux avec comme légende le fait qu'on le recherche pour des informations quant à l'affaire touchant actuellement l'Empire et que l'on recherche des informations le concernant.
- Très bien, acquiesça son oncle. Tu penses que l'on aura les premiers résultats de cette campagne quand ?
- Je dirais qu'il faudrait attendre trois-quatre jours pour avoir des résultats véritablement exploitables. On va avoir sa famille qui va vouloir de ses nouvelles, les gens qui vont l'avoir aperçu devant chez eux hier au soir à quatre emplacements différents à la même heure... 
- Dans ce cas, la prochaine réunion, sauf imprévu, est fixée dans trois jours, même heure. Et faites le savoir à AxeMan, ajouta le Fondateur à l'adresse de Wood et Félix alors qu'ils se levaient.
- Aucun problème, dit Félix.

A la sortie du Temple, chacun se sentait plus léger qu'il ne l'avait été durant de nombreux jours. Ils avaient le sentiment d'avoir avancé dans l'enquête et, même si cela pouvait se révéler être une fausse piste, cela restait un soulagement car le sentiment de surplace qui régnait durant les dernières semaines commençait à vraiment se ressentir sur le moral de Wood.

- Tu penses qu'il y a une chance pour qu'on soit tombé juste ? demanda-t-il à Félix alors qu'ils se dirigeaient vers le quartier général des gardiens, une cape nouée autour du cou pour se protéger du froid qui régnait.
- Une chance infime, comme à chaque fois, dit Félix. Mais j'espère vraiment que l'on touche le bon bout, même si j'en doute.
- Il est vrai que ses deux compagnons qui étaient avec lui lors de la bataille ont déjà été reportés comme étant morts. Il y a de grandes chances qu'il le soit lui aussi.
- Ouais, dit Félix alors qu'ils tournaient à l'angle de la rue qui donnait sur leur destination. Mais, de toute façon, cela aura un côté positif : ça occupera la population sur d'autres fronts. En partie, tout du moins.
- Peut-être, acquiesça Wood. D'un autre côté, cela pourra peut-être énerver notre coupable, que ce soit lui ou non, et il commettra peut-être une erreur la prochaine fois.
- Ca, seul l'avenir nous le dira, dit Félix en s'arrêtant devant sa maison. Je t'invite pour le repas ?
- Non merci, répondit Wood en esquissant un sourire. J'ai... des choses à faire.
- Vraiment ? dit Félix en regardant Wood dans les yeux. Je vois de quoi tu parles et je pense vraiment que tu devrais chercher un autre moyen de te passer le temps. Tout ce travail, ça va finir par te tuer. Intérieurement, au moins. De plus, ce n'est pas ça qui la...
- Je sais, l'interrompit Wood. C'est la centième fois que tu me le dis, mais...
- La dix-septième, le corrigea Félix.
- La dix-septième, lui accorda Wood, mais ça me permet de ne pas y penser.
- Bon, soupira Félix, comme tu voudras. Bonne journée.
- Qu'est-ce que tu vas faire de ton après-midi ?
- Je sens que je vais aller me dégourdir les pattes de tigre à l'extérieur de l'Empire. Ca me fera du bien. Si jamais il se passe quelque chose, tu les préviendras.
- Pas de problème. A plus tard.
- A plus tard.

Alors que Félix rentrait chez lui, Wood se dirigea vers le quartier général des Gardiens dans lequel il ne s'arrêta pas au niveau de la salle de détente pour se diriger à la place vers un cabinet de travail. Celui où il était resté enfermé à travailler sans relâche sur des livres depuis presque un mois. Sur le lutrin qui trônait au milieu de la petite pièce, se trouvait un épais livre que Wood restaurait depuis la veille et, empilés dans un coin, se trouvait un tas de livres en attente de restauration. De quoi travailler sans réfléchir à rien d'autre pendant une longue période.
Alors qu'il approchait de la fin de la restauration de son troisième livre de l'après-midi après plusieurs heures de travail, la porte derrière lui s'ouvrit et Wood se retourna pour apercevoir AxeMan qui se tenait dans l'encadrement de la porte.

- Ah, Wood, dit celui-ci. Je n'ai trouvé personne dans le coin. Tu sais où ils sont tous partis ?
- Euh, commença Wood. Félix est parti gambader dans la campagne, mais les autres...
- Bon, tant pis.
- Sinon, tu étais où ce matin ? lui demanda Wood.
- Pourquoi ?
- Eh bien, tu n'étais pas à la réunion qui était prévue et ton absence n'est pas passée inaperçue
- La... ? Ah, merde... je savais bien que j'avais oublié quelque chose.
- Et où tu étais pendant tout ce temps ? lui redemanda Wood.
- J'étais... occupé... en ville, répondit AxeMan. Je me refamiliarisais avec le coin.
- Si tu pouvais éviter de le faire les jours de réunion, ce serait bien, dit le Fondateur qui venait d'arriver.
- Un simple oubli de ma part, se défendit AxeMan. J'avais simplement d'autres choses à faire.
- Des choses plus importantes, je présume ? demanda le Fondateur en haussant un sourcil.
- Eh bien, ça dépend du point de vue, je suppose, répondit AxeMan. Mais comme je l'ai déjà dit, j'ai tout simplement oublié.
- Bon, concéda le Fondateur. Admettons. Sinon, Wood, je venais te voir car je sais que tu te plonges à fond dans le travail en ce moment.
- Oui ? l'interrogea Wood.
- Je viens de passer dans le Dôme, et certains se plaignaient que l'Histoire de l'Empire soit en mauvais état.
- Pour changer, soupira Wood.
- Je vois que les habitudes restent au niveau des livres, dit AxeMan. L'Histoire de l'Empire... Il doit bien avoir une carte de fidélité, ou un truc du genre, à présent.
- Enfin bon, continua le Fondateur. Ils aimeraient bien que le livre soit restauré rapidement.
- Et les autres Gardiens ?
- J'ai croisé Ed, Bill et Luce dans le parc du Temple. Ils faisaient chacun un tour de ronde. Quant à Antoine et Cécile, ils s’entraînent dans la salle d'entraînement.
- Très bien, dit Wood. Tu as pris le livre avec toi ?
- Non, dit le Fondateur. Les plaignants le lisaient quand même... Incapables de savoir ce qu'ils veulent, ajouta-t-il à mi-voix.
- Et il est passé combien de fois en six ans, ce livre ? demanda AxeMan.
- On a arrêté de compter, répondit Wood. Tu peux toujours aller consulter la liste des restaurations qui est affichée dans la salle de détente et compter.
- Non, en fait, ça ira, dit AxeMan.
- Bon, je vais aller chercher ce livre, dit Wood. Peut-être que je vais tomber sur une préparation de révolte, comme la dernière fois que tu m'as envoyé chercher ce livre.
- Je ne préfèrerais pas, dit le Fondateur. Les révoltes ne sont pas bonnes pour mes nerfs. A la rigueur, ça pourrait te défouler, non ? ajouta-t-il à l'adresse de AxeMan.
- Euh... non, répondit celui-ci le plus sérieusement du monde. Jamais plus d'une révolte par semaine. C'est mauvais pour mon régime.

Wood prit sa cape qu'il avait posée sur le porte-manteau accroché près de la porte et sortit du cabinet de restauration pour partir vers le Dôme afin de récupérer le livre qu'il lui fallait restaurer. Le soleil était déjà bas à l'horizon et le ciel était dégagé de tout nuage. Le vent était froid et Wood resserra sa cape afin de s'en protéger. Lorsqu'il passa dans les bois du Temple il aperçut une silhouette rouge avancer dans les buissons et sa forme lui indiqua qu'il s'agissait sans trop de doute de Bill en ronde autour du Temple.
Il arriva devant le Dôme et, avant de rentrer, remonta la capuche de sa robe de Gardien de manière à ce que son visage soit dissimulé par celle-ci. Il trouva le Dôme occupé par une dizaine de personnes, chacune penchée sur un livre, debout à côté d'un lutrin ou assis à une table. Pour l'avoir réparer durant des années Wood reconnu le livre qu'il cherchait comme celui que lisait un homme à une des tables. Il s'approcha de lui et, après avoir parlé au lecteur pour lui demander de lui laisser prendre le livre quelques minutes, il lança un sort de copie sur le livre et une reproduction identique de l'Histoire de l'Empire apparut à côté de l'original, bien que légèrement plus pâle. Wood donne la copie au lecteur puis, l'original sous le bras, ressortit du Dôme et, après avoir resserré sa cape, il repartit en direction du quartier-général des gardiens où il ne trouva ni AxeMan ni le Fondateur.
Il passa sa soirée à restaurer le livre, bien que cela n'allait servir à rien étant donné que dans un mois au plus tard, il repasserait entre les mains d'un Gardien pour une nouvelle restauration. En sortant du quartier-général avec les livres qu'il avait restaurés dans la journée pour aller les remettre dans le Dôme, il s'aperçut que le temps s'était encore rafraichi et qu'il semblait que certaines flaques d'eau restant de l'orage commençaient à geler. En passant devant la maison de celui-ci, il croisa AxeMan qui rentrait chez lui.

- Tu travailles dur, on dirait, fit remarquer celui-ci en apercevant les livres que Wood portaient sous son bras.
- Ouais, je me passe le temps.
- Etant donné le travail que tu abats, tu m'as plutôt l'air de quelqu'un qui cherche à oublier quelque chose par n'importe quel moyen.
- Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
- Je ne sais pas, c'est juste l'impression qui en ressort, répondit AxeMan en haussant les épaules. Si jamais tu as besoin de te confier ou quelque chose...
- J'aurais pensé que tu aurais déjà farfouillé dans mon esprit pour savoir de quoi il retournait, dit Wood.
- Non, dit AxeMan d'un ton légèrement indigné. Il y a des personnes avec lesquelles je ne m'autorise pas ce genre de pratique. Sauf quand je veux les faire marcher un peu, bien entendu, mais sinon, je n'irai jamais lire en toi, pas plus qu'en Félix et que dans un des Consuls.
- Je vois, dit AxeMan. Désolé.
- Y'a pas de mal.
- Mais pour l'instant, je préfère me battre tout seul.
- Comme tu voudras, dit AxeMan. Mais fais attention, les combats avec soi-même sont loin d'être les plus faciles à remporter.
- Je l'ai bien remarqué, dit Wood. Mais pas pour l'instant.
- Très bien, dit AxeMan.
- Sinon, le Fondateur t’a mis au courant en ce qui concerne la prochaine réunion ?
- Non, je ne crois pas.
- Bon, alors voilà le topo.

Wood lui expliqua les décisions prises lors de la réunion du matin et lui donna la date de la réunion suivante.

- Et j'ai tendance à penser que le Fondateur n'aimerait pas que tu ne viennes pas cette fois-ci également.
- D'accord, je tâcherais de ne pas l'oublier cette fois, dit AxeMan en souriant. Et cette piste te semble prometteuse ?
- Je crois que j'ai arrêté d'espérer de ce point de vue là, admit Wood en haussant les épaules, mais on ne risque rien à essayer.
- Non, c'est vrai. Bon, je ne te retiens pas plus longtemps, continua-t-il, vu la température, je te conseille de te dépêcher. Bonne nuit.
- C'est ça, répondit Wood. Bonne nuit.

Le Dôme se révéla accueillir encore trois personnes, dont l'homme qui lisait encore la copie de l'Histoire de l'Empire. Wood alla lui donner le livre, puis le toucha à la tranche avec sa baguette et la copie du livre disparut. Wood fit de même avec les autres livres qu'il rapportait en les replaçant dans les étagères à leurs places respectives.
Puis il ressortit une nouvelle fois du Dôme et se rendit directement chez lui afin de prendre un repas rapide et d'aller se coucher directement. Il avait un mauvais pressentiment quant à la nuit qui allait suivre car s'il se rapportait à la fréquence habituelle des attentats, le suivant devrait avoir lieu durant la nuit courant ou la nuit suivante.


1 commentaire:

Tocsin a dit…

"Chapitre assez dur à écrire car il faut créer des longueurs sans en créer trop. D’une part pour montrer que l’enquête n’avance pas, d’autre part pour ne pas que le lecteur s’ennuie de trop"

Bonne lecture,

Tocsin