mercredi 1 avril 2009

GdO 1 - L'Alchimiste

Chapitre 2

L'alchimiste

Si Wood avait pensé que la situation en ville s'apaiserait le lendemain, il aurait eu tort. En se levant le matin, il trouva un plateau d'argent terni sur lequel se trouvait un petit-déjeuner posé sur la table. Il y avait une cafetière fumante, une tasse en porcelaine passablement ébréchée ainsi qu'une grande quantité de pain, confiture et autres beurres. Il se versa une tasse de café et se posa devant la fenêtre et regarda dehors.
Le soleil venait à peine de se lever et la rue était déserte. Le bâtiment en face de sa chambre abritait, d'après le nom de l'enseigne, un alchimiste. Sans doute l'alchimiste dont AxeMan, l'homme rencontré à la taverne la veille, lui avait parlé. En prenant une gorgée du liquide marron qui se trouvait dans la tasse, Wood examina la vitrine de la boutique. On pouvait y voir toute sorte de bocaux contenant différents ingrédients, allant des yeux de salamandres aux aconits. Rien de bien spécial. Un simple marchand d'ingrédients de potion et, sans doute, de potions. 
Un homme passa dans la rue, sans doute allait-il à son travail. Alors qu'un hibou auburn passait devant sa fenêtre, Wood se retourna vers la table en buvant une nouvelle gorgée de café. Il reposa la tasse sur le plateau et prit un toast et prit le journal qui se trouvait sur la table de nuit. Il semblait que, malgré les apparences, l'hôtel offrait un certain nombre de services à ses clients. Wood s'assit sur le lit et ouvrit le journal qu'il parcourut rapidement afin de trouver des informations sur les causes du remous de la veille et ne trouva un article en parlant qu'en page 6.



Nouvelle enquête demandée


Après deux semaines passées sans demande passée depuis la Place de l'Ecoute, le peuple, en la personne de Chris Tolmok, a fait la requête d'une nouvelle enquête au Temple. Cependant, il semblerait que la nature de la demande soit différente des dernières fois, comme celle qui concernait l'affichage sauvage, car elle impliquerait une enquête concernant les policiers et certaines de leurs actions.
M. Tolmok s'est refusé à tous commentaires sur son action, nous déclarant qu'il "espérait que le Temple réponde favorablement à l'appel du peuple".
Ce fut en début de soirée que le Temple à envoyé son porte-parole, Robin Ford, sur la Place afin d'informer que l'enquête avait commencé et qu'elle prendrait du temps.



Rien de nouveau, pensa Wood en lisant l'article, si ce n'était que les Policiers allaient être inspectés. Les habitants de la capitale devaient certainement savoir ce qui avait déclenché tout ça, mais ses tentatives d'obtenir des informations quant à ce sujet s'étaient montrées vaines la veille. Peut-être aurait-il plus de chance ce jour-là. Il reposa le journal sur la table de chevet, s'habilla et sortit de sa chambre. Lorsqu'il passa devant la réception, l'hôtelier était occupé avec les clés des chambres et un bruit de verre brisé se fit entendre à l'extérieur de l'hôtel.

- Que..., dit l'hôtelier en se retournant vers la porte. Vous avez entendu ? demanda-t-il quand il aperçut Wood.
- Oui, répondit celui-ci qui avait ouvert la porte pour voir ce qui était à l'origine du bruit.

Sur le sol, devant la boutique de l'alchimiste, était répandue une grande quantité de débris de verre ainsi que des jarres d'ingrédients. Aucun signe de la personne ayant fait cela n'était visible.

- Quelqu'un vient de briser la vitrine du magasin de potions, dit Wood à destination de l'hôtelier, ce qui se révéla inutile car celui-ci se trouvait à côté de lui.
- Vous avez vu qui a fait ça ?
- Non, il n'y avait personne.
- Bah, il aura transplané.

L'hôtelier se dirigea vers une plaque sur laquelle un P bleu était dessiné et il toucha la lettre avec le bout de sa baguette. Quelques instants plus tard une Policière transplana dans l'hôtel, la baguette à la main.

- Qu'y a-t-il ? demanda-t-elle à l'hôtelier après avoir scruté la salle et remarqué qu'il n'y avait aucun problème au niveau de la réception de l'hôtel.
- La vitrine de l'alchimiste a été brisée, répondit l'hôtelier.
- Très bien, allons voir ça.

La policière sortit et alla voir les débris de la vitrine qui étaient répandus sur le sol. Elle regarda autour de lui vers les deux personnes qui regardaient la vitrine brisée. En se dirigeant vers eux pour les interroger, la policière plaça sa baguette en contact avec sa ceinture et une gaine se forma pour la contenir, fixée à la ceinture. Les questions ne durèrent pas longtemps. Wood fut le dernier à être interrogé et les questions se limitaient à savoir s'il avait vu la personne ayant fait le coup.

- Bon, dit la policière après que Wood ait fini de répondre. Il n'y a aucune trace de la personne ayant fait le coup, elle aura sans aucun doute transplané.

Elle semblait parler plus pour elle-même que pour les gens qui traînaient autour tout en observant l'intérieur du magasin.

- Hmm, marmonna-t-elle. Bris par jets de pierre explosive, d'après les morceaux à l'intérieur du magasin. Un adolescent, sans aucun doute. Circulez ! dit-elle d'une voix forte en se retournant vers les gens qui l'observaient et parmi lesquels se trouvait Wood.

Il commença alors à partir dans la direction de la Place Est et entendit la Policière dire "il faut quand même allez l'avertir" afin de se retrouver sur la rue principale qui était beaucoup plus bondée que la ruelle dont il sortait. D'après la visite qu'il avait fait de la ville la veille, une grande partie des personnes étaient d'abord passée à la Place avant de partir sur leur lieu de travail et passer par le quartier marchand était le plus court chemin depuis la place pour y aller. Cela faisait également que Wood marchait à contre-courant dans la foule et donc était bousculé par de nombreuses personnes. Il aurait pu transplaner, mais comme, pour l'instant, il était plus dans l'idée de découvrir la ville, il préférait continuer à pied. Il semblait que les habitants de la capitale préféraient également marcher, même si ce n'était sûrement pas pour la même raison.
Il atteint la Place Est quelques minutes plus tard et il la trouva déserte sauf pour une dizaine de personnes, la plupart tenant des petits commerces, tel un kiosque à journaux. L'endroit était illuminé par le soleil qui s'était levé peu de temps auparavant. On trouvait également ce qui ressemblait à une glacerie à terrasse ouverte. Devant l'estrade, une personne était assise, penchée en avant, les bras croisés posés sur ses genoux, et regardait autour d'elle. Wood reconnut l'homme qui avait parlé quand il était arrivé dans la capitale.
Celui-ci, en regardant autour de lui, aperçut Wood immobile qui regardait autour de lui. Il se leva et se dirigea vers lui.

- Je n'ai pas souvenir de t'avoir vu auparavant, dit-il d'une manière plutôt abrupte en fronçant les sourcils.

Wood réfléchit quelques instants à la meilleure manière de répondre à quelqu'un qui semblait ne pas apprécier ne pas connaître tout le monde et décida de ne pas se montrer trop provocateur. Du moins, pas tout de suite.

- Je ne suis arrivé qu'hier dans l'Empire, répondit-il simplement.
- Chris Tolmok, dit l'homme en tendant la main alors que son visage se détendait brusquement.
- Wood, dit celui-ci en serrant la main qui lui était tendue.
- Tu arrives au bon moment, continua Tolmok en souriant.
- C'est-à-dire ?
- Le pouvoir du Temple va bientôt tomber, déclara Tolmok, et, avec lui, une Police uniquement bonne à servir ses propres intérêts.

Wood fronça les sourcils, mais ne répondit pas.

- La Police ici est moins compétente qu'un gobelin à qui on demanderait de soigner un sorcier qui vient de lui voler l'armure qu'il a forgée et plus lente à la réaction qu'un centaure perdu dans les étoiles à qui on demanderait son chemin, reprit Tolmok avec un ton un peu plus féroce. Quant à savoir si elle est efficace, cela dépend tout naturellement de savoir si un membre de leur famille est impliqué ou non.
- Mais, l'interrompit Wood, la Police a tout de même été rapide à réagir ce matin pour un simple bris de vitrine.
- Où ?
- La vitrine de l'alchimiste.

Tolmok eu un rire à moitié amusé, à moitié méprisant.

- La Police, dans le cas de l'alchimiste, ne cherche qu'à couvrir ses propres actions. La majorité des personnes agressées l’est pas elle et ensuite elle invente une histoire que les victimes ne chercheront pas à discuter. Tiens, ajouta-t-il en pointant son doigt vers un point derrière Wood, tu vois le tapis volant là-bas ?

Wood se retourna et aperçut en effet une forme d'aspect rectangulaire volant au dessus de la ville.

- C'est la tapis de l'hôpital, continua Tolmok, et à en juger par la vitesse à laquelle il vole, il transporte une personne blessée. Sans aucun doute une nouvelle agression que la Police cherchera à mettre sur le dos de quelqu'un d'autre.
- Vous en êtes convaincus ? lui demanda Wood.
- Bien entendu, répliqua Tolmok comme si c'était la plus grande absurdité qu'il ait jamais entendu et en ayant un regard fou. J'ai les chiffres pour moi ! Le nombre d'agressions augmente de plus en plus et pourtant, les arrestations sont de plus en plus rares. Pourquoi ? Parce que la Police ne cherche pas à arrêter les agresseurs car il leur faudrait s'arrêter eux-mêmes. Parce que la Police est aussi compétente dans son travail qu'un elfe à désobéir aux ordres.
- Et le Temple ? demanda Wood. Quel est son problème ?
- Le Conseil ne porte aucune attention aux habitants de l'Empire. Ils sont enfermés dans leur temple à longueur de temps. Comment peuvent-ils ne serait-ce que comprendre ce que nous vivons ? De plus, la preuve sera bientôt donnée du fait que le Conseil couvre les exactions de la Police.

Wood ne répondit pas mais se contenta d'observer l'homme devant lui. A mesure qu'il avait parlé, son expression était devenue de plus en plus inquiétante et il sentait qu'il ne suffirait que de peu de choses pour que Tolmok ne devienne violent, que ce soit dans les actes ou dans les mots.

- Eh bien, bonne chance, lui dit Wood.

Tolmok s'éloigna de lui de quelques pas et tendit un doigt dans sa direction.

- Vous ne me croyez pas, cria-t-il. Que vous faut-il pour cela ?
- Vous savez répondit Wood du ton le plus calme possible, comment pourrais-je croire exactement ce que quelqu'un me raconte sur cet endroit ? Je n'y ai jamais vécu. Je viens d'y arriver.
- Je... oui, vous avez raison, reprit Tolmok en semblant se calmer mais Wood ne manqua pas le vouvoiement qui était initialement un tutoiement. Mais n'oubliez pas que vous n'êtes à l'abri de la Police nulle part
- Je m'en souviendrai.

Wood se retourna et partit de la Place laissant Tolmok où il était. Quand il atteint la sortie de la place, il regarda par dessus son épaule et vit Tolmok en discussion avec une personne qui venait d'arriver sur la place.
Après cette discussion, Wood en venait à douter qu'il y avait réellement un fait derrière l'enquête demandée par Tolmok. Mais en tout cas, il n'avait pas appris de quoi il s'agissait en parlant avec lui. Alors qu'il réfléchissait, ses pas l’emmenaient sur la route qui menait sur le plateau du Temple, ce qui lui convenait car il voulait voir le Dôme du Savoir. Quand il y arriva, celui-ci était désert, ce qui donna à Wood l'occasion d'observer l'agencement du lieu.
L'intérieur du Dôme était constitué de nombreuses étagères sur lesquelles s'empilaient un nombre incalculable de livres et de rouleaux de parchemins. A côté de l'entrée étaient placés plusieurs lutrins sur lesquels se trouvaient, semblait-il, les écrits les plus lus. En face de la porte d'entrée, de l'autre côté du Dôme, se trouvait une salle de lecture remplie de tables dans laquelle on trouvait une porte fermée à clef. Finalement, une petite salle à côté de la salle de lecture était remplie de plusieurs lutrins sur lesquels on trouvait une plume ainsi que des pots d'encre. Sur l'un des lutrins se trouvait un grimoire signé "L'Alchimiste" et Wood l'ouvrit et ne vit que des recettes de potions qui s'étalaient à l'intérieur.
Wood revint au cours de l'après-midi dans le Dôme. Il lisait un des livres quand il remarqua deux hommes en robe rouge qui parlaient à voix basse à proximité de l'entrée. Leurs robes disposaient d'une capuche et ils les avaient tous deux rabattues. Ils faisaient penser à des moines à Wood. L'un des deux indiqua une direction à l'autre et Wood ne put s'empêcher de regarder dans la même. A l'endroit qui semblait avoir été indiqué, dans la salle des lutrins sur lesquels on trouvait des plumes, un homme était penché sur le grimoire de l'Alchimiste et écrivait dedans. L'homme était de dos, et tout ce que Wood distingua était sa longue queue de cheval blonde qui lui arrivait au milieu du dos.
Puis un groupe de six Policiers entra dans le Dôme et se dirigea vers l'endroit où se tenait l'homme à la queue de cheval et les deux hommes en robe rouges s'étaient rapprochés derrière les Policiers. Wood ne parvenait pas à entendre ce que les Policiers disaient à l'homme à la queue de cheval mais le Policiers qui semblait être à la tête du groupe attrapa sa baguette et l'un des deux hommes en rouge s'avança et Wood put entendre distinctement ce qu'il disait.

- Un problème messieurs ?
- Non, répondit le Policier qui avait sorti sa baguette. Circulez, ça ne vous regarde pas.

Les deux hommes en robe rouge s'étaient rapprochés des Policiers tout en gardant les bras croisés.

- Tout ce qui se passe dans le Dôme du savoir nous regarde, répliqua l'homme en rouge. Un sort, et c'est un livre à restaurer.

Wood ne put entendre le reste de la discussion, mais il lui semblait sentir une tension qui devenait presque palpable émanant de la salle où tout ça se produisait. 

- Stupefix ! cria tout à coup le policier sa baguette pointée vers l'homme en rouge qui l’avait interrompu quelques instant plus tôt.

Celui-ci gardait encore les bras croisés. Ce fut son compagnon qui sortit sa baguette après que le sort de stupefixion ait été lancé et qui fit disparaître le jet de lumière rouge avant même qu'il n'atteigne l'homme vers lequel il se dirigeait. L'homme en rouge avait sortit sa baguette et lancé le sort si rapidement que Wood avait eu l'impression d'avoir vu un film dans lequel il manquerait plusieurs images.
Les hommes en rouges recommencèrent à parler, l'un gardant les bras croisés, l'autre la baguette toujours pointée vers le policier qui avait lancé le sort, leurs capuches toujours relevées si bien que leurs visages n'avaient jamais été visibles. Wood n'entendit plus ce qui se disait et une voix intérieur lui disait, au vue de ce qu'il s'était produit, qu'il valait mieux ne pas s'en mêler. Cependant, la curiosité plus forte que cette voix, il se leva, prétextant d'aller reposer son livre dans l'étagère à proximité du lieu de la discussion. Alors qu'il se levait, le groupe de Policiers se dirigeait vers la sortie, et le policier qui semblait être à la tête du groupe se retourna et pointa son doigt vers l'homme à la queue de cheval.

- Vous ! disait-il. Vous ne perdez rien pour attendre.

Et ils sortirent. Les deux hommes en rouge et le troisième homme restèrent sur place et commencèrent à discuter. Wood manqua le début de la conversation.

-... on ne m'appelle pas l'Alchimiste pour rien, disait l'homme à la queue de cheval.
- Désolé de ne pas pouvoir vous aider d'avantage, dit l'homme qui avait sorti sa baguette contre les Policiers.
- Vous en avez fait assez aujourd'hui, pour des… "chargés d'entretien", répondit l'Alchimiste en insistant sur les derniers mots. Mais nous savons tous les trois que vous n'êtes pas que ça.

Les voix baissèrent et Wood ne put entendre plus de la discussion. Quelques instants plus tard, l'alchimiste sortit du Dôme suivit de peu par les deux hommes en rouge. L'un des deux regarda en arrière au moment de sortir, vers l'endroit où Wood se trouvait. Il n'apercevait que la bouche de l'homme à cause de la capuche, mais les lèvres qu'il voyait formèrent un léger sourire et l'homme sortit du Dôme.
Wood ne savait pas quoi penser de ce dont il venait d'être le témoin. Il pensa à ce que Chris Tolmok lui avait dit. Est-ce que les hommes en rouge avaient empêché les Policiers d'agresser l'alchimiste ? Ou alors avait-il empêché le bon déroulement d'une enquête ?

Mais lorsque, le soir même, alors qu'il réfléchissait à tout cela dans sa chambre d'hôtel en regardant par la fenêtre, il vit l'alchimiste apparaître devant sa boutique, le visage parcouru d'une fine et longue coupure de laquelle le sang coulait et lui souillait le visage, rentrer dans sa boutique et ressortir avec un sac et une cape de voyage et se précipiter dans la direction de la sortie de la ville, Wood fut tenté de croire la première possibilité.


3 commentaires:

Tocsin a dit…

Bonjour,

Pour ceux qui n'auraient pas lu Harry Potter, il est possible que certaines références vous ait échappés. Je vais donc tenter d'éclaircir un peu :

Transplaner : téléportation dans les livres.

Stupéfix : Sort qui, s'il touche l'adversaire, l'assomme. Il se présente, à la sortie de la baguette sous la forme d'un jet de lumière rouge.


Sinon, en rapport avec le rythme de publication, il y en aura normalement deux par semaines, en ce qui concerne les histoires et leurs chapitres : une le mercredi et une autre le week-end.

Bonne lecture

Tocsin

Fred a dit…

Bonsoir,

j'ai lu les deux chapitres avec attention, et je suis comme d'habitude impressionné par l'étendue de ton vocabulaire. Le mystère qui plane autour de l'histoire est bien mis en relief, et le texte est clair. La mise en place de la trame globale avec si peu de description est bien passée. Bravo pour tout ça.

Evidemment, je ne vais pas te donner que le positif, tu me connais. Il y a deux trois points qui me choquent un peu dans ton style d'écriture. Il est en effet plutôt cartésien. Je sais à quel point c'est dur de relâcher son écriture pour l'avoir expérimenté moi même, mais si je peux te donner un conseil, n'hésite pas à prendre le temps de relire et de tester des reformulations, certaines accrochent un peu l'oeil.

Ce qui va rejoindre mon dernier point : je suis assez surpris de ta part de voire des fautes et des formulations incohérentes de temps en temps. Je suis même allé en vérifié une ou deux dans les outils de conjugaisons ou les dictionnaires, en me disant que je devais pas être au point. C'est comme si tu avais été coupé au milieu d'une phrase, et si tu n'étais pas revenu dessus.

Comme j'ai dit, il y a beaucoup de bon, et cela deviendra du très bon si tu arrives à assouplir légèrement ton style (enfin, ce n'est que mon avis).

J'attends la suite avec impatience !!

Tocsin a dit…

Pour le point sur l'écriture trop cartésienne, je dirais que j'ai en effet tendance à trop vouloir détailler et expliquer. Je m'en rends compte et, parfois, en me relisant, que c'est un peu lourd.
Mais je me soigne.

En ce qui concerne le point des fautes et de tout ce qui va avec... je dirais qu'il est beaucoup plus facile de voir les fautes dans les textes des autres que dans les siens. On fait toujours des fautes en écrivant et, malgré les relectures, celles-ci tendent à passer sous l'oeil sans se faire remarquer. Et pourtant, ces mêmes fautes, écrites par quelqu'un d'autre, me sauterait directement aux yeux.

Tocsin